Ragondins et rats musqués : des espèces invasives à réguler pour protéger notre environnement

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Le ragondin et le rat musqué ne sont pas des espèces originaires de France. Introduits au XXe siècle pour l’élevage, ils ont malheureusement colonisés nos milieux naturels. Aujourd'hui , ce sont des espèces invasives, c’est-à-dire qu’elles se développent rapidement, au détriment des milieux naturels, des activités humaines et de la biodiversité locale.

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Des dégâts sur les berges, les digues et les cultures

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Ces rongeurs creusent de longues galeries dans les berges des rivières, canaux et étangs. Résultat : les berges s’affaissent, les digues s’érodent, leurs terriers peuvent mettre en danger les ouvrages hydrauliques.

Dans les zones agricoles, ils causent aussi d’importants dégâts : ils consomment les cultures en bord de rivière maïs, céréales, légumes, jeunes pousses.

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Une menace pour les écosystèmes et la faune locale

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En érodant les berges, les ragondins et rats musqués appauvrissent les milieux naturels. Ils modifient profondément les habitats utilisés par d’autres espèces, parfois protégées, comme les amphibiens, les oiseaux d’eau ou les insectes aquatiques. Cela contribue à l’appauvrissement de la biodiversité.

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​Un risque sanitaire réel

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Ces rongeurs sont aussi porteurs de maladies, dont la leptospirose, transmise à l’homme ou aux animaux domestiques par contact avec l’eau contaminée. Les personnes pratiquant la pêche, les loisirs nautiques ou travaillant en zones humides sont particulièrement exposées.

 

La régulation des ragondins et rats musqués est une mesure de protection du vivant, de notre territoire et de notre qualité de vie.